Les femmes dans l’IT

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Regards de Peaksiens sur les femmes dans l’IT

Interview de Gabrielle, développeuse Full Stack à Lyon

Gabrielle, développeuse Peaks

Qui es-tu ? D’où viens-tu?

Je suis développeuse Full Stack chez Peaks depuis 1 an et demi, en projet chez le client OVH. J’ai rejoint Peaks en sortant d’une formation de 3 mois chez 3W Academy que j’avais entamée après avoir suivi une licence en mathématiques/informatique.

Selon toi, qu’est ce qui explique la disparité entre les femmes et les hommes dans ce secteur ?

D’après mon expérience, les femmes sont plus généralement sur des postes fonctionnels, design et intégration que techniques.
Avant, les cheffes de projets étaient majoritairement des femmes, à présent, le métier devient plus mixte, les hommes également s’orientent vers ces métiers, comme des postes de PO.
Peut-être que cela peut s’expliquer car nous associons généralement la féminité aux rapports humains et la masculinité aux rapports techniques. Pour moi, cela se confirme dans la tech.
Je connais des femmes qui se sont dirigées vers des postes fonctionnels après des années de développement car elles recherchaient plus de lien ou ne se sentaient pas légitimes en tant que femme dans leurs fonctions (notamment sur des postes où elles formaient des hommes).
Ce n’est bien sûr pas une généralité, cela reflète simplement mes expériences vécues.

Dans tes études, y avait-il des femmes ? Qu’en est-il dans ton entourage professionnel actuel ?

Il y avait très peu de femmes dans ma formation et c’est la même chose chez mon client.

Ce que j’expliquais plus haut se vérifie par cette anecdote : durant ma formation de “reconversion”, la formatrice CSS était une femme, le formateur JS un homme.
Cependant, une nouvelle femme développeuse a rejoint l’équipe d’OVH. Nous sommes maintenant 2 femmes et 2 hommes dans notre squad mais globalement chez OVH, les femmes restent en minorité et lorsque l’on est en minorité, il est plus difficile de se sentir légitime …

A ton avis, quels sont selon toi les avantages, s’il y en a, à être une femme dans ce secteur ?

Des études montrent que plus une équipe est mixte, meilleurs sont les résultats. Nous avons donc tout intérêt à nous diriger vers ce type d’équipe pour améliorer nos performances.

Interview d’Allan, développeur Full Stack à Reims

Allan, développeur Peaks

Qui es-tu ? D’où viens-tu?

Développeur Full Stack Java React chez Cristal Union à Reims, j’ai démarré chez Peaks l’année dernière après un DUT réseaux et télécommunications, une licence professionnelle en développement web et un master 2 en développement web et mobile.

Dans ton cursus universitaire, y-avait-il des femmes ?

Pendant toutes mes études, les femmes étaient très peu représentées.
J’ai pu commencer à observer cette disparité dès mon DUT dans lequel nous étions 40 environ et seulement 5 filles. Ce diplôme permettait notamment de devenir technicien réseaux et télécom et d’accéder à des postes assez manuels (installation de fibre optique, réparation de ligne téléphonique cuivre, installation d’équipements réseaux,…).
Arrivée à la fin du DUT, la majorité d’entre elles s’est orientée vers un bac +5 pour devenir ingénieure réseaux et télécommunications. Pour avoir garder certains contacts, je sais que certaines occupent actuellement des postes d’ingénieures avant-vente, ou des postes de conception réseaux.
Ensuite, sur ma promo de 16 étudiants en licence, on comptait une femme seulement. Dans mon master, axé sur le développement web, c’était 2 filles sur une promo de 12.
Globalement, sur mes 5 années d’études, le pourcentage de femmes n’a jamais dépassé les fameux 20%. Ce que je déduirais de mon expérience, c’est que dans nos métiers, les femmes doivent poursuivre des études longues pour prétendre à une certaine légitimité.

Charlene

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